Tommy Orange

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Tommy Orange
Biographie
Naissance
(42 ans)
OaklandVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Institute of American Indian Arts (en) (Master of Fine Arts)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Cheyenne and Arapaho Tribes (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales

Tommy Orange est un écrivain américain arapaho et cheyenne né le [1]. Son roman There There est l'un des finalistes du prix Pulitzer de la fiction et remporte l'American Book Award en 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tommy Orange, membre des tribus cheyenne et arapaho par son père, passe toute sa vie à Oakland. Sportif, il pratique le roller hockey, passionné de musique, il possède un diplôme d’ingénieur du son. Il ne découvre la littérature que lorsqu'il a 20 ans et travaille dans une librairie de livres d'occasion[2]. En 2014 il prépare le master d’écriture (MFA) de l'Institute of American Indian Arts, à Santa Fe (Nouveau-Mexique), où il est entouré d'Amérindiens.

Ici n'est plus ici[modifier | modifier le code]

Son roman There There est publié en 2018. Le titre est inspiré d'une phrase de l'autobiographie de Gertrude Stein (« There is no there there. »), qui a, elle aussi, grandi à Oakland. Il fait le rapprochement entre ce qu'a ressenti Stein en revenant à Oakland, qu'elle ne reconnaît pas tant la ville a changé avec les années, et la perte de leur environnement par les Amérindiens[3]. Cette phrase est devenue une expression courante en anglais.

Arnaud de Montjoye décrit la construction du livre[4] : « Douze personnages, douze voix entremêlées, quatre actes composés de chapitres où elles se font entendre, diverses, divergentes, puissantes... » . Isabelle Hanne, qui a rencontré l'auteur, indique[2] que « sans verser dans la chronique sociale, son roman évoque les maux qui frappent les Amérindiens : alcoolisme, dépression, chômage, suicide ».

En 2019 le roman est traduit en français par Stéphane Roques et publié par Albin Michel[5]. sous le titre Ici n'est plus ici.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice de la BnF
  2. a et b Isabelle Hanne, « Tommy Orange; Cheyenne de vie », Libération,‎ (lire en ligne)
  3. (en) « Tommy Orange: ‘There’s a monolithic version of what a Native American is supposed to be’” », The Guardian, .
  4. Arnaud de Montjoye, « Danser la mémoire. Ici n'est plus ici », Le Monde diplomatique,‎ , p. 25
  5. Ici n'est plus ici, Paris 2019, Albin Michel, 348 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]